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Sarkozy ? Sarkonon ! - Le Blog anti Sarkozy
Nouvelle étape

Ca y est, le sprint est engagé. Vous me direz, un sprint de 20 mois, même en politique c'est un peu long. Mais bon, comme ça fait déjà un an que les différents protagonistes s'échauffent, les risques de claquages sont moindres. Mais pas négligeables quand même :))

A ma gauche, les éléphants. Là, un sprint de 20 mois, vu la corpulence d'un éléphant et leur vivacité (desprit), ça paraît un peu plus logique. Quoiqu'il paraît qu'un éléphant peut aller très vite, mais ce n'est pas le sujet :p Bref, ça se rentre dedans, ça se fout des coups de défense, le débat d'idée en est du coup tout raccorni, contrairement au débat politique, toujours très étoffé dans ce pays.

A ma droite... Johan et Pirlouis jouent des biscottos. Physiques chez Villepin (quel athlète ! si la ménagère ne tombe pas en pamoison devant ce corps de mannequin pour Dim, c'est à n'y plus rien comprendre !), et oraux chez Sarko. sans pour autant faire avancer le schmilblick questions idées, mais est-ce vraiment ce qu'on leur demande ? Chirac n'a jamais eu à le faire lui, pas vrai ? On a vu le résultat.

Après avoir donc attendu Villepin devant des croissants refroidissants tandis que celui-ci barbottait gaiement et sous l'oeil bienveillant des caméras (journalistes qui, tout en répétant qu'il ne s'agit que d'un plan média, n'en servent pas moins la soupe à tire larigot - bah oui, c'est un plan MEDIA), Sarkozy a montré les dents comme il sait si bien le faire :

Nicolas Sarkozy réaffirme ses ambitions pour 2007

Très clair sur ses engagements et ses choix, Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, parti de la majorité, a fortement réaffirmé dimanche ses ambitions pour 2007. Il a souligné ne pas craindre «la concurrence» dans la compétition présidentielle, et a prôné la «rupture» avec les trente dernières années de la vie politique.

Au lendemain de l’annonce de l’hospitalisation du président Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ne s’est écarté du texte écrit de son discours que pour souhaiter «du fond du cœur une bonne santé» au chef de l’Etat. Concluant les travaux de l’université d’été du parti à La Baule, il a affirmé ne pas vouloir mener «une aventure individuelle», mais vouloir conduire à «la victoire l’UMP, aux législatives et aux présidentielles de 2007». Il a confirmé qu’en janvier 2007, l’UMP organiserait «un congrès ouvert à tous, où chacun pourra exprimer sa préférence quant au choix de notre candidat à l’élection présidentielle [qui donnera] une légitimité et une force sans précédent» au candidat du parti. Il a affirmé que d’ici là «rien, ni personne ne l’empêchera d’aller jusqu’au bout».

A coups de phrases courtes, et de répétitions martelées, Nicolas Sarkozy a affiché sa détermination énergique à vouloir re-dynamiser le pays : «Il ne faut pas s’excuser de faire de la politique, il faut bien au contraire revendiquer ce choix qui est celui de la démocratie et de l’efficacité. La politique, c’est noble. La politique, c’est utile. La politique, c’est exigeant et difficile». Il a affirmé sa volonté d’aller de l’avant pour «rendre l’espérance aux Français et à la France. Oui, à la France ! (…) La France. La France, c’est une nation qui a souvent montré le chemin au monde mais qui donne le sentiment parfois de se reposer sur ses lauriers glanés il y a bien des années».

Là où le Premier ministre Dominique de Villepin défend une «modernisation du modèle social», Nicolas Sarkozy affiche vigoureusement son ambition d’aller plus avant. Il a fixé la stratégie de son parti, qu'il souhaite voir atteindre la barre de 30% des voix aux élections législatives, vis-à-vis du gouvernement: «L'UMP n'est pas derrière le gouvernement, l'UMP est devant le gouvernement pour fixer une perspective, pour gagner la bataille de la communication, pour porter des thèmes novateurs, pour convaincre notre électorat».

«Il ne s’agit pas de promettre tels les démagogues, la réussite à tout le monde»

Se démarquant de Dominique de Villepin, tout en lui exprimant sa reconnaissance d’avoir «retenu nombre de propositions[du parti]», Nicolas Sarkozy s’est avancé sur le terrain d’autres choix économiques et fiscaux. Il a, par exemple, dénoncé les «effets pervers» de l’impôt sur la fortune, et a suggéré la mise en place d’un service minimum dans les services publics les jours de grève ; il a évoqué une autonomie des universités, une refonte de la politique agricole commune, et une réforme des institutions et de la pratique du pouvoir, déclarant : «Quand je dis que le modèle social français n'est plus le meilleur, ce n'est pas pour provoquer, encore moins pour blesser, c'est simplement que je ne peux accepter que mon pays reste avec deux fois plus de chômeurs que les autres grandes nations démocratiques et que tant de nos compatriotes en souffrent».

Son objectif ? Remettre la France au travail, et récompenser les plus méritants. «Attention ! Il ne s’agit pas de promettre tels les démagogues, la réussite à tout le monde. Il s’agit de la garantir à tous ceux qui par leur travail, leurs efforts, leurs mérites, l’auront gagnée en récompense. La réussite et la promotion sociale ne sont pas un dû que chacun peut réclamer en faisant la queue à un guichet. C’est mieux : c’est un droit, un droit que l’on mérite à la sueur de son front. Elle est là, la clef du nouveau modèle français que j’appelle de tous mes vœux (…) un modèle où le travail sera la base de tout, en étant récompensé, encouragé, favorisé». Mais Nicolas Sarkozy ne s'est pas étendu sur les moyens qui seront employés pour encourager, favoriser, et récompenser.


Dominique Raizon
Article publié le 04/09/2005

... sur le site de RFI (article choisit pour ses citations, pas pour le lèchage de bottes du journaleux, de toutes façons, faut avoir de la chance pour trouver des articles neutres à son sujet...).

Donc, après avoir souhaité "du fond du coeur" une bonne santé (en fait il avait oublié de la souhaiter à Chirac au dernier réveillon) au grand malade (les guignols m'ont d'ailleurs bien fait rire hier, en insinuant que Chirac faisait semblant pour piquer la vedette à Sarko :)) Jouissif !), Il a affirmé que d’ici là «rien, ni personne ne l’empêchera d’aller jusqu’au bout». Fichtre ! Comme quoi, il lui arrive d'être sincère. Son ambition ne saurait être endiguée par qui ou quoi que ce soit, donc, et par TOUS LES MOYENS (ça promets) il arrivera à ses fins, puisque de toutes façons celle-ci justifie les moyens. Ah ça, des parquets raclés de cette manière on en avait pas vus depuis un bail...

Ensuite, ben il s'en est donné à coeur joie dans le domaine du libéralisme à tout va, de minimalisme social et du cassage de pauvre : il dénonce les effets pervers de l'ISF (bah oui, ça coute des sous aux gens qui en ont, c'est trop facile...), réclame un service minimum les jours de grève (donc la fin du droit de grève - si les jours de grève rien ne change, autant pisser dans un violon !), veut remettre la France au travail et "récompenser les plus méritants" (gloups) (allez feignants !!! Qu'est-ce que vous attendez pour bosser bordel !! C'est quand même pas compliqué non ??)

Juste un truc : une société qui ne récompense que ceux qui travaillent, ça existe déjà : je le dis et je le répète, on ne vit pas avec des assedics. Elle les récompense mal (un ouvrier qui se brise le dos pendant 40 ans dans son usine est rarement récompensé à hauteur de sa peine si ? Ah c'est ce que Sarko veut changer ? Ok...) mais moi j'ai pas le sentiment qu'elle encourage les gens à rester au chômage... Dire qu'on va récompenser ceux qui bossent le plus et essayent de s'en sortir est d'une débilité et d'une démagogie confondante : même si on bossait tous aussi durement, il y aurait toujours aussi peu de boulot pour tous les récompenser...

La société que Sarkozy veut, c'est une société qui exclue ENCORE PLUS les plus faibles, les moins doués, les moins chanceux, d'une façon extrême ; qui écrase les marginaux, genre les putes, les sans papiers, les chômeurs ; une société totalement privée de fraternité, de générosité, de solidarité. Une société ou pas grand monde, j'imagine, n'aurais envie de vivre... si seulement les gens ouvraient les yeux.

Autre chose,sur Yahoo actu :

Pendant 50 minutes, le président de l'UMP a présenté "la stratégie de rupture" avec les 30 dernières années qu'il entend incarner en 2007. "Il nous faut inventer un nouveau modèle français", a-t-il lancé en se démarquant de Dominique de Villepin, dont la volonté est simplement de "moderniser" ce modèle. Au passage, il s'est dit exaspéré par les "discours interminables qui évoquent invariablement les mots justice sociale, progrès social, politique sociale".

C'est vrai, c'est franchement scandaleux... tous ces gens qui perdent leur temps à essayer de trouver des solutions aux problèmes sociaux et à réclamer plus de justice alors que l'ISF accable les riches !!! Merci Sarko de nous ouvrir les yeux !

Face au "nivellement", à "l'égalitarisme" et au "saupoudrage", il a proposé un modèle "où le travail sera la base de tout en étant récompensé, encouragé, favorisé". "Ne pas imposer une activité minimale et ne pas limiter le nombre de refus de propositions d'emploi, ce n'est pas un acquis social, c'est une erreur doublée de lâcheté", a-t-il notamment expliqué.

Oui, prenez exemple sur notre sauveur : lui est très fier de n'être QUE président de l'UMP, il se fout de trouver mieux :D

Sérieusement... je vous en prie, n'élisez pas ce type président... il me fout vraiment les ch'tons ce type, sans déconner :

lundi 5 septembre 2005, 16h09

Nicolas Sarkozy, meilleur candidat pour la droite en 2007, selon un sondage

PARIS (AP) - Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy serait le meilleur candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2007, selon un sondage CSA pour "Le Bleu de la profession politique" rendu public lundi.

Pour 63% des Français et même 87% des sympathisants de droite, Nicolas Sarkozy ferait un "bon" ou même un "très bon" candidat pour la droite. Il serait un "mauvais" candidat pour 31% des Français et 12% des sympathisants de droite.

Le ministre de l'Intérieur devance au palmarès le Premier ministre Dominique de Villepin, qui serait un bon candidat pour 57% des Français. Viennent ensuite la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie (51%), le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo (44%) et le président de l'UDF François Bayrou (43%).

Ce sondage CSA a été réalisé par téléphone les 30 et 31 août auprès d'un échantillon national représentatif de 952 personnes âgées de 18 ans et plus, d'après la méthode des quotas. AP

lp/com

Billou.

Ecrit par Billou, le Mardi 6 Septembre 2005, 11:47 dans la rubrique "Humeur".