Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Sarkonon

Recherche


Index des rubriques
Actualités
Divers
Humeur
Infos

Calendrier
Septembre 2005
LunMarMerJeuVenSamDim
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930  

Ailleurs sur Joueb.com

Sarkozy ? Sarkonon ! - Le Blog anti Sarkozy
Vendredi (02/09/05)
Sans commentaires...
vendredi 2 septembre 2005, 17h36
Deux squats évacués à Paris, des associations mobilisent

ÉVACUATION DE DEUX SQUATS PARISIENS
agrandir la photo

PARIS (Reuters) - La police a fait évacuer vendredi deux squats parisiens occupés par des familles d'origine africaine, provoquant la colère des associations de défense des mal-logés qui dénoncent une récupération politique des incendies meurtriers dans la capitale.

Les policiers sont intervenus à l'aube, trois jours après les déclarations du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy prônant la fermeture de tous les bâtiments insalubres de la capitale et au lendemain de l'annonce par Dominique de Villepin de nouvelles mesures en faveur du logement.

ÉVACUATION DE DEUX SQUATS PARISIENS DANS LE XIVE ET LE XIXE
agrandir la photo

Le maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë, a demandé que toute évacuation d'un immeuble insalubre soit le fruit d'une concertation préalable.

"La seule raison pouvant justifier une telle procédure est la sécurité des personnes. Si d'autres interventions de ce type devaient se reproduire - légitimées strictement par la mise en danger avérée des familles - il serait souhaitable qu'elles donnent lieu à une concertation préalable, y compris avec les maires des arrondissements concernés", écrit-il vendredi soir dans un communiqué.

Bertrand Delanoë rappelle que "l'évacuation d'un immeuble dangereux doit s'accompagner d'une solution alternative proposée aux personnes".

La première évacuation vendredi matin a été menée rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins 30 enfants.

Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVe, occupé par 80 personnes dont une douzaine d'enfants. Une grande partie d'entre elles serait sans papiers, selon l'association Droit au logement (Dal).

Dans un communiqué, la préfecture de police souligne avoir pris "les dispositions utiles pour que toutes ces personnes puissent, en famille, être transportées vers des lieux d'hébergement décents".

LA LICRA DÉNONCE UNE "EXPLOITATION POLITICIENNE"

Parmi les réactions du monde politique, syndical et associatif, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) dénonce "l'exploitation politicienne éhontée du malheur d'êtres humains dont la situation était connue de tous et de longue date". Droits devant dénonce une "épuration sociale" et l'Unsa éducation des "expulsions médiatiques".

"Ces expulsions, c'est un écran de fumée alors que le gouvernement ne propose rien pour ceux qui sont dans les taudis", a déclaré à Reuters le président du Dal, Jean-Baptiste Eyraud.

Plus nuancée, Emmaüs, l'association de l'abbé Pierre, juge utiles certaines expulsions, notamment pour des raisons de sécurité, mais "pas n'importe comment".

"Ce qui s'est passé ce matin (...) a une valeur symbolique pour montrer que le gouvernement intervient et protège des lieux où il y a des risques des incendies", a commenté lors d'une conférence de presse Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés.

"Mais il y avait des enfants avec leurs cartables qui se préparaient pour leur premier jour à l'école quand ils ont été arrêtés par la police", a-t-il déploré, en plaidant pour des "solutions permanentes" en faveur des mal logés.

"Le gouvernement fait preuve d'un cynisme révoltant, profitant des sinistres survenus ces derniers jours non pour traiter la question du logement précaire mais pour exclure encore davantage et jeter à la rue les plus fragiles des Parisiens", estime le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen, qui dénonce une "politique de coups médiatiques et brutaux".

Le groupe des Verts au conseil de Paris se dit "révolté" par des "méthodes qui ne règlent en rien le fléau de l'insalubrité et du mal-logement et qui rendent encore plus vulnérables toutes ces familles déjà mortifiées".

Les expulsions de jeudi surviennent après deux incendies qui ont coûté la vie à 24 personnes habitant dans des logements insalubres en moins d'une semaine à Paris. Depuis le printemps, une cinquantaine de personnes, en majorité africaines, ont péri dans des incendies d'immeubles anciens.

Une vingtaine d'organisations appellent à des manifestations ce week-end pour exiger le relogement des sinistrés avant toute expulsion. Un cortège doit notamment partir samedi après-midi du quai de la Gare, à Paris, lieu symbolique des sans-logis depuis les années 90, pour la place du Châtelet.

Ecrit par Billou, a 19:50 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Mercredi (31/08/05)
Sarko "la main tendue"

Voilà encore une preuve, toujours sur Yahoo infos, du sens aigue de la provocation de Sarkozy. Une nouvelle fois il s'appuie sur le malheur des gens pour provoquer à outrance pour asseoir sa notoriété et son image d'homme d'"action" et "intransigeant", une nouvelle fois il fait montre d'aucun sentiment, aucune sensibilité, aucune nuance, et une nouvelle fois il n'hésite pas à s'attaquer à des gens en difficultés. Réclamer la fermeture des squats (existence due en partie à ces communes qui refusent de construire des logements sociaux, telles que... Neuilly), c'est jeter le bébé avec l'eau du bain, c'est comme fermer le Parc des Princes à cause des quelques nazillons sévissant en tribune Boulogne... dans ce cas on pourrait fermer la France pour ses problèmes d'antisémitisme ou autre... résoudre les problèmes par la terre brulée et jeter des milliers de personnes (enfin d'immigrés, c'est pas pareil je crois), c'est la méthode Sarko, la méthode populiste la plus primaire, la politique "regardez au moins moi j'agis", même si c'est n'importe comment. Mais tant que les médias lui serviront de "prisme médiatique"... y a pas de raison qu'il arrête.

Quand je dis que ce type est dangereux, je ne dis pas ça par plaisir. Je préférerais ne pas avoir à m'en soucier... mais ce type est dangereux car raciste, arriviste, démago, et ambitieux à outrance.

Billou.

mardi 30 aout 2005, 19h49

Incendie à Paris: Nicolas Sarkozy demande la fermeture des squats

REIMS (AP) - Après le nouvel incendie qui a tué sept personnes dans un immeuble délabré à Paris, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est prononcé mardi pour la fermeture des squats. La préfecture de police a annoncé l'évacuation "dans les tout prochains jours" des immeubles et squats les plus dangereux.

"Il faut fermer tous ces squats et tous ces immeubles pour arrêter ces drames, et c'est ce que j'ai demandé au préfet de police parce que ce sont des êtres humains qui sont logés dans des conditions inacceptables", a-t-il déclaré en marge d'un déplacement de Jacques Chirac à Reims (Marne).

"A force d'accepter des gens malheureusement à qui on ne peut proposer ni travail ni logement, on se retrouve dans une situation où on a des drames comme ça", a-t-il déploré, sans préciser toutefois comment seraient relogées les personnes expulsées des squats.

La préfecture de police de Paris a annoncé dans un communiqué qu'elle allait "mettre en oeuvre dans les tout prochains jours, en lien avec la ville, un dispositif d'urgence pour prévenir de nouveaux sinistres". Dans cet objectif, elle va "poursuivre l'évacuation des immeubles et squats les plus dangereux".

En outre, la préfecture va "renouveler aux propriétaires des immeubles dégradés des prescriptions fermes de remise en état dans des délais contraints" et "organiser des visites des bâtiments signalés, par les services de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris". En cas de nécessité, des détecteurs de fumées seront installés dans les parties les plus exposées au risque d'incendie, précise-t-elle.

Les propos de Nicolas Sarkozy ont été jugés "préoccupants et lourds de menaces pour toutes celles et ceux qui se trouvent aujourd'hui dans la précarité", a réagi Pierre Henry, directeur général de l'association Terre d'asile qui juge que "cela ressemble à s'y méprendre à une provocation".

Pour lui, "la seule manière de sortir des difficultés actuelles serait d'élaborer un plan alliant sorties des logements insalubres et régularisations. Cela suppose de ne pas faire de surenchère idéologique dans ce dossier délicat mais de travailler avec l'ensemble des partenaires associatifs et institutionnels dans la durée, la discrétion et la modération. Trois vertus que Nicolas Sarkozy semble ignorer". AP

Ecrit par Billou, a 12:43 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Mardi (30/08/05)
Sarkozy... y a pas de mots

Putain j'ai pas écrit ici depuis longtemps mais là ça vaut vraiment la chandelle... Voici, sur Yahoo infos, Sarko, le sauveur des Français, qui tape sur les chômeurs qui gagnent trop d'argent ces salauds de pauvres (oui, c'est comme pour les prostituées, plus facile de taper sur des gens faibles et en difficultés...). A titre indicatif je SUIS chômeur, et bien je peux vous garantir que même avec personne à charge faut s'accrocher pour vivre dignement... ah, et le clou du spectacle : "obliger" ces espèces de feignasses à effectuer une sorte de "TIG", de travailler au profit de la société et de ces braves gens qui se lèvent tot le matin... en bref : les payer moins tout en les faisant bosser. Un sauveur, qu'on vous dit !

samedi 27 aout 2005, 15h37

Nicolas Sarkozy pour plus d'écart entre salaires et allocations

NICOLAS SARKOZY VEUT ACCROÎTRE L'ÉCART ENTRE LES SALAIRES ET LES ALLOCATIONS
agrandir la photo

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite que l'écart entre revenus salariaux et allocations sociales soit accru au profit des premiers afin d'encourager "la France qui travaille" et corriger ce qu'il juge être une "injustice".

"Le premier problème économique, c'est qu'il faut maintenant, tout de suite, qu'il y ait davantage de différence entre la récompense que l'on donne à ceux qui travaillent et l'assistance que l'on donne à ceux qui ne travaillent pas", a déclaré le ministre de l'Intérieur en marge de l'inauguration de la foire agricole de Châlons-en-Champagne.

"Je pense à la France qui se lève tôt, qui travaille dure et qui ne comprend pas pourquoi dans un certain nombre de cas il y a si peu de différence entre celui qui travaille et ses revenus et celui qui ne travaille pas et ses revenus", a-t-il ajouté. "Voilà une injustice qu'il convient de corriger."

Le Premier ministre Dominique de Villepin doit présenter jeudi prochain des mesures destinées à relancer l'économie, juste avant les universités d'été de l'UMP, lors desquelles le chef du gouvernement et Nicolas Sarkozy interviendront.

Le président de l'UMP, qui doit de nouveau intervenir le 7 septembre et présenter des propositions de réformes fiscales lors d'une convention du parti majoritaire sur l'économie, a estimé samedi qu'il fallait s'"interroger sur la pertinence" du modèle social français.

"Le jour où la France qui travaille est découragée parce qu'elle a le sentiment de ne pas avoir la récompense de ses efforts, je me demande bien qui financera les allocations sociales dont ont besoin ceux qui sont exclus", a-t-il dit. "La France qui travaille doit être soutenue et encouragée."

"Quand on a un minima social, on doit rendre à la solidarité nationale en exerçant une activité en complément de cette allocation que vous verse la solidarité nationale", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Ecrit par Billou, a 00:43 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Jeudi (11/08/05)
Sarko va en canadair

Aujourd'hui, sur Yahoo actualités.

jeudi 11 aout 2005, 13h03

Nicolas Sarkozy visite la base de Marignane, vole en Canadair

LE BALAI DES CANADAIR
agrandir la photo

MARIGNANE, Bouches-du Rhône (Reuters) - Nicolas Sarkozy a effectué jeudi matin un vol d'une vingtaine de minutes à bord d'un Canadair de la Sécurité civile, à l'occasion de la reprise des vols de ces appareils après l'accident qui a coûté la vie à deux pilotes la semaine dernière en Corse.

Le ministre de l'Intérieur a pris place dans un Pélican 32 qui a décollé à 11h13 locales (09h13 GMT) de la base aérienne de Marignane, dans les Bouches-du-Rhône. Il a assisté en vol à une démonstration de l'appareil dans la région de l'étang de Berre.

"On reprend les vols sereinement, avec toujours en tête l'idée de l'accident. On sera contents d'en connaître les causes exactes", a déclaré Yvon Lemarchand, chef des moyens opérationnels de la base.

Le risque d'incendie était faible jeudi dans le sud de la France, où 2.500 hectares sont partis en fumée le week-end dernier. Le travail des pompiers avait alors été compliqué par l'absence de Canadair et des habitations ont brûlé dans la région de Hyères (Var).

Aucun responsable politique n'avait effectué de vol en Canadair depuis le président François Mitterrand, en août 1986.

"Nous apprécions toujours que notre ministre de tutelle vienne voler avec nous. On aime que les autorités nous soutiennent, surtout en période de polémique", a estimé Yvon Lemarchand.

Le ministère de l'Intérieur a autorisé mercredi la reprise des vols des 10 Canadairs cloués au sol par précaution après l'accident du 1er août, et permettre au constructeur, le groupe canadien Bombardier, "de faire appliquer un plan d'inspection" de chacun des avions.

C'est sûr qu'il vaut mieux copier un chef d'état comme mitterand qu'un guignol comme Chirac... Mitterand a été réellement élu 2 fois lui :p

Le JT de France 2 explose tous les records en matière de "Sarko diffusion" en ce moment. Rien qu'hier il a eu le droit à 2 sujets d'affilée, dont les sujets m'ont échappés. Une phrase m'a cependant "ceuilli" l'oreille : "Des vacances ? J'en prendrai à la fin, quand tout sera fini." La fin de quoi ? Non parce que ça nous intéresse nous ! La fin des incendits ? De ton mandat de ministre ? De président ? Ou mieux, à la fin de tout ? :)) Sacré Nico, c'est sûr qu'il n'est plus obligé d'emmener Bobonne à l'autre bout du monde, il peut désormais se consacrer totalement à sa seule passion : le Service des Français.

Sinon, je ne sais pas si on peut vraiment se féliciter de ces chiffres sur la sécurité routière (+7 % de morts), en tous cas on peut savourer par imagination interposée la tronche que Sarkozy a du faire quand il les a vus.

Hier, toujours sur Yahoo actu :

mercredi 10 aout 2005, 19h13

Sécurité routière: Nicolas Sarkozy prône à son tour la fermeté

SÉCURITE ROUTIÈRE: NICOLAS SARKOZY PRÔNE LA FERMETÉ
agrandir la photo

ARCACHON, Gironde (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré avoir donné aux forces de l'ordre des consignes de sévérité "très fermes" après la publication des mauvais chiffres de la sécurité routière pour le mois de juillet.

Mardi, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a réaffirmé son engagement à lutter contre la "violence routière", l'un des chantiers prioritaires de Jacques Chirac, qui pourrait avoir souffert du cafouillage gouvernemental sur les radars.

"Quand les chiffres ne sont pas bons, c'est que le discours ne l'a pas été. On reprend donc les choses en main", a estimé le ministre de l'Intérieur lors d'une visite à La-Teste-de-Buch, sur le bassin d'Arcachon.

Interrogé sur une éventuelle pause dans l'installation des radars, annoncée puis démentie par le ministre des Transports, Dominique Perben, Nicolas Sarkozy a jugé que le problème avait été "tranché". "Nous continuerons à en installer. J'ai besoin des forces de l'ordre pour faire autre chose", a-t-il insisté.

Les experts se sont refusés à tirer des conclusions hâtives des chiffres de juillet - le nombre de tués dans des accidents a augmenté de 7% par rapport au même mois de 2004 -, soulignant qu'il y avait eu auparavant 14 mois de baisse consécutive.

Ah oui, ça il aime bien coller la responsabilité des conneries sur le dos des autres... j'imagine le type qui s'apprête à aller tuer une famille sur l'A7, au moment d'écluser son 15ème pastis : "C'est bon Gérard tu peux me resservir... j'ai ressenti un discours un peu flou à propos des radars, chuis tranquille je vais pouvoir rouler comme un con en toute tranquillité !"

Ralàlà... sacré Sarko, s'il n'existait pas... ce serait bien !

Ecrit par Billou, a 13:30 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Mercredi (29/06/05)
Sans commentaire

Dans Yahoo news :

mercredi 29 juin 2005, 20h54

Nicolas Sarkozy quittera le gouvernement pour la campagne présidentielle

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy court-circuite la première conférence de presse de Dominique de Villepin. Un mois après son retour-surprise au gouvernement, "Le Figaro" publie jeudi un long entretien avec le numéro deux du gouvernement, qui confirme son intention de quitter le gouvernement au début de la campagne présidentielle.

Le ministre de l'Intérieur réclame à nouveau des "peines planchers" pour les délinquants multirécidivistes, malgré l'opposition du garde des Sceaux Pascal Clément.

Dans cet entretien, M. Sarkozy expose ses idées sur tous les sujets, et en premier lieu sur les dernières polémiques qu'il a ouvertes par ses déclarations fracassantes sur l'affaire Crémel ou le drame de la Courneuve.

Il précise ainsi ses propositions sur les multirécidivistes, qui "doivent être plus lourdement sanctionnés" au moyen de "peines planchers".

Le No2 du gouvernement, qui plaidait déjà pour cette solution lors de son premier passage place Beauvau, juge "curieux" le raisonnement de ceux qui mettent en avant son caractère anticonstitutionnel. "Mais quand Alain Juppé se voit infliger une peine automatique d'inéligibilité, cela ne choque personne! Il faudrait donc s'offusquer lorsque c'est un dealer ou un assassin qui subit le même sort?", s'exclame-t-il.

M. Sarkozy, qui se dit "heureux" de voir que Jacques Chirac s'est rallié à son idée d'une loi contre les récidivistes, propose que ces derniers soit déférés en comparution immédiate et "soumis à un régime d'aménagement de peine plus sévère".

Il espère être suivi par le gouvernement. "Si nous ne faisons rien, j'ai la conviction qu'en 2007 le désir d'alternance ne sera pas entre la gauche et la droite, mais entre les extrémistes et les républicains", met-il en garde.

Le ministre de l'Intérieur persiste et signe sur une autre de ses propositions, mettre en oeuvre une responsabilité professionnelle des magistrats pour sanctionner leurs "erreurs d'appréciation", comme celle qui a conduit des juges à remettre en liberté un des deux meurtriers présumés de Nelly Crémel. "Puisque c'est la responsabilité du juge, il doit assumer", fait-il valoir.

Fidèle à son habitude, M. Sarkozy continue à empiéter allègrement sur les domaines de compétence de ses collègues. Même s'il affirme que le plan Villepin pour l'emploi est "utile", le président de l'UMP estime qu'il "ne faut pas avoir peur de réformer notre législation sociale ni de s'attaquer aux rigidités du marché du travail". Il demande ainsi une réflexion sur "un système de sanctions pour les chômeurs qui refusent plusieurs offres d'emploi".

Alors que le gouvernement va limiter en 2006 à 5.100 postes la baisse des effectifs dans la Fonction publique, il maintient sa proposition d'un "système gagnant-gagnant" pour recycler les économies dégagées par le non-remplacement de tous les départs en retraite: "la moitié irait à la réduction des déficits, l'autre moitié à l'augmentation du pouvoir d'achat des agents publics".

Nicolas Sarkozy continue également de demander la poursuite en 2006 de l'installation de radars automatiques au bord des routes, alors que son collègue des Transports Dominique Perben a annoncé le 21 juin une "pause" lorsque les 1.000 appareils prévus seront installés.

Sur tous ces sujets, le ministre de l'Intérieur estime que ses idées "avancent". Il se défend "d'en faire trop" et juge "absurde" le reproche de ceux qui le soupçonnent de courir après le Front national. "S'il y a aujourd'hui un électorat à récupérer, c'est surtout l'électorat populaire abandonné par la gauche", souligne le président de l'UMP.

Quant à ses formules-chocs sur le "nettoyage" de La Courneuve ou les "fautes" des juges, il affirme qu'il ne "cherche nullement à choquer". "Je suis serein, apaisé et déterminé. Je dis ce que je crois être juste", explique-t-il.

Nicolas Sarkozy affirme ne pas avoir l'intention de quitter le gouvernement dans l'immédiat. "Je suis là pour aller jusqu'au terme de ma mission au service de la sécurité des Français. Une fois la campagne présidentielle engagée, il sera temps de prendre d'autres décisions", annonce le ministre de l'Intérieur, démentant les rumeurs selon lesquelles il chercherait actuellement à créer une crise pour justifier un départ anticipé. AP

Ecrit par Billou, a 22:48 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Suite des aventures de notre ami Sarko :

1ère preuve de sa grande mansuétude, de son intelligence naturelle et de son ouverture d'esprit, lorsqu'il parle des jeunes qu'il a rencontré cet aprèm aux 4000 :

"Je veux voir si ceux qui me réclamaient du boulot tout à l'heure (lors d'un bain de foule devant la mairie, ndlr) sont prêts à se lever le matin", a-t-il déclaré. "Ce sera l'occasion de voir si on a eu raison de vous faire confiance"

Autre exemple édifiant :

"Nous nous engageons, les jeunes doivent être prêts à s'engager aussi"

Bigre ! C'est vrai qu'il y a de quoi flipper ! Proposer du boulot aux jeunes des quartiers, essayer de les aider après 30 ans d'abandon total, c'est vrai qu'il fallait oser ! Quel risque ! Il a vraiment pas froid aux yeux le Sarko...

Sinon, Sarko Neuilly Ranger n'a évidemment pas oublié de rouler les mécaniques (heureusement que la presse était là, sinon ça aurait vraiment servi à rien) tout en enfonçant le clou dans le populisme fascisant :

En matière de sécurité, il a promis "un travail de nettoyage profond du trafic et des trafiquants". "Quand on aura fait le travail de nettoyage avec la police spécialisée, on renforcera les effectifs du commissariat de La Courneuve. Je publierai les résultats et je reviendrai", a-t-il dit.

Pfiouyaya ! On avait pas fait aussi bien que Pasqua il y a 10 ans ! Tel père tel fils diront nous. Notons tout de même le courage intellectuel de notre ministre préféré : s'attaquer aux méchants malfrats, fallait oser. Aaaah ça ! On est pas dirigés par des moins que rien en France, ça fait plaisir !

Heureusement, tout le monde n'est pas tombé dans le panneau (de plus en plus grand cuilà tiens, ptet qu'un jour ça se verra... 2 ans c'est long !) :

Avant l'arrivée du ministre, quelque 250 personnes, dont le maire PCF de La Courneuve, des syndicalistes, élus et militants associatifs s'étaient rassemblées sur une place de la cité des 4000 pour dire "halte au populisme" et "oui à la dignité".

Enfin, le masque (de polichinelle) s'est encore un peu plus dévoilé :

Interrogé mercredi, lors de la réunion, par un responsable associatif sur les motivations de son déplacement à La Courneuve et ses ambitions politiques pour la présidentielle de 2007, il a répondu: "si vous voulez voter pour moi, je ne vous en empêcherai pas", provoquant les rires de la salle.

L'inverse marche aussi, n'oubliez pas !!! Et y aura encore plus de quoi rire, de joie notamment !

Billou.

Ecrit par Billou, a 20:15 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Mardi (28/06/05)

Vu à la télé cet aprèm, aux questions de gouvernement (sources : Yahoo news) :

mardi 28 juin 2005, 15h49

Radars: Nicolas Sarkozy contredit Dominique Perben

PARIS (AP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a "souhaité" mardi "que le programme d'installation de radars soit poursuivi au-delà du programme 2005", en contradiction avec les propos tenus par le ministre des Transports Dominique Perben.

Le 20 juin, M. Perben avait annoncé une pause dans la mise en place des radars, estimant qu'un millier d'appareils était un "parc suffisant". "Il n'y aura pas de nouvelle vague d'installation l'année prochaine. Un millier d'appareils, c'est, je pense, un parc suffisant. Au moins pour l'instant", avait-il expliqué.

"Je souhaite que le programme d'installation de radars soit poursuivi au-delà du programme 2005", a en revanche dit mardi M. Sarkozy lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Notre devoir, c'est de préserver les victimes, pas d'accepter les comportements criminels", a-t-il lancé.

"Nous allons, je l'espère, en 2005 passer sous les 5.000 tués avec 1.000 radars", a dit le ministre. "En Grande-Bretagne, il y a 3.500 tués par an avec 6.000 radars", a-t-il rappelé.

Depuis trois ans, "il y a eu 6.000 vies épargnées et 100.000 blessés de moins", a souligné M. Sarkozy. "Ces 6.000 vies épargnées, c'est beaucoup plus important que les agacements de tel ou tel devant les contrôles, la multiplication des contrôles, les radars, la multiplication des radars", a-t-il lâché. Dès lors, "les consignes que j'ai données sont des consignes de très grande fermeté à l'endroit des comportements dangereux".

"Je voudrais savoir si en matière de radars il faut croire M. Sarkozy qui veut poursuivre le programme ou M. Perben qui a annoncé il y a quelques jours qu'il fallait le suspendre?", a ironisé peu après le député socialiste Germinal Peiro.

Quelques images hallucinantes à cette séance, notamment la grimace - incroyable mais vraie - de Sarkozy lorsque Pascal Clément, le ministre de la Justice du gouvernement ou, je crois, sévit Sarko, défendait les méchants juges (au pluriel, précisons le) qui méritaient tant, selon les dires de Sarko, un châtiment exemplaire pour avoir provoqué la liberation des caïds de Grenoble. Notons que Sarkozy sait qu'il est constamment filmé, même assis à son bureau, surtout lorsqu'on le voit montrer du doigt à Baroin la caméra qui le filme !

Bilan donc de cette séance : son aboiement habituel et deux ministres contredits, par la voix donc pour Perben et par les zigomatiques pour Clément.

Billou.

Ecrit par Billou, a 16:00 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Débuts

C'est plus possible. On connaissait le lèche-bottes, l'ambitieux, tendance "je-raye-le-parquet-avec mes dents", l'opportuniste, le traître, et j'en passe... mais depuis 3 ans, depuis sa nomination à l'Intérieur, et surtout depuis son retour à ce même ministère, il y a un mois, le Sarko nouveau est arrivé, porté par les médias et, comme tous les populistes de son espèce, par la misère humaine : le Sarko populiste à l'extrème, chasseur de voix à sa droite. Le plus fort c'est qu'à un moment ou rarement, en France, on avait demandé plus de social un libéral au discours aujourd'hui quasi-fascisant (comme le "nettoyage" du quartier des 4000) puisse être à ce point être populaire. Ce type est un danger, son arrivée au pouvoir serait une véritable catastrophe, il faut donc agir. Ce blog est moins qu'une goutte d'eau contre cette véritable "vague" Sarkozyste, mais que faire d'autre ? Voter contre lui ? Cela fait 3 élections que l'action du gouvernement, donc la majorité (même si le 29 mai les socialistes ont bien plus morflé) a été rejettée en bloc, avec quel résultat ? Encore moins d'écoute et plus de démagogie. Envoyer Noël Godin lui régler son compte à coup de tarte à la crème ? Ce génie du n'importe quoi est malheureusement frappé du syndrome Dan Bolender, donc trop repérable, et puis personne n'a envie de le retrouver en taule pour ça n'est-ce pas ?

Non, il n'y a que le débat, libre et actif, qui puisse sinon démonter, du moins enrayer, voire peut-être ralentir cette machine infernale. Va-t-on supporter pendant encore 2 ans ses discours populistes, anti pauvre, l'entendre réclamer moins de justice et plus de répression ? Depuis 2002 on pensait qu'avec le retour à l'ordre moral et les diverses atteintes aux acquis sociaux promus par la droite on ne pouvait pas tomber plus bas, se serait-on trompé ? C'est n'est plus acceptable.

Donc ce blog est ouvert à tous ceux qui, comme moi, ne peuvent plus supporter Sarkozy. A vos claviers !

Billou.

Ecrit par Billou, a 14:14 dans la rubrique "Actualités".
Lire l'article ! (suite de l'article + 8 commentaires)